Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos été trop cours !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va entrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotomne,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Les insatisfaits
Que d'inutiles palabres !
Laissons ces saules pleureurs
Se miroiter dans l'eau froide
De leurs pensées !
Le romantisme
De cette ballade j'apprécie
Les amours au jardin de magie,
Dont les fleurs parfumées d'espoir
M'enivrent dans la douceur d'un soir.
L'art d'être presbyte
Il est de bon ton
Tout en vieillissant
d'observer ce monde
D'un oeil pétillant.
Etat de conscience
Parce qu'il n'y a pas d'utopie
Là où l'homme est capable
De distinguer le bien du mal...
Notre vénérable planète
Ne lui quémande d'urgence
Que l'efflorescence prodigieuse
D'un arbre de PAIX.
"j'ai toujours ton coeur avec moi,je le garde dans mon coeur.
Sans lui, jamais je ne suis,
là où je vais, tu vas ma chère
et tout ce que je fais par moi-même
est tout fait, ma chérie.
Je ne crains pas le destin
car tu es à jamais le mien ma douce
je ne veux pas d'autre monde
car, ma magnifique, tu ES mon monde, mon vrai...
c'est le secret profond que nul ne connaît,
c'est la racine de la racine,
le bourgeon du bourgeon,
et
le ciel du ciel
d'un arbre appelé "vie"
qui croit plus haut que l'âme ne saurait l'espérer,
ou l'esprit le cacher,
c'est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
Je garde ton coeur,
je l'ai dans mon coeur..."
Derniers commentaires
19.11 | 08:42
Ohh! C’est bien joliment dit! Merci !
07.06 | 14:54
Nos destins devaient se croiser aujourd'hui, alors que je viens de poster cette critique. Nos partages sur Messenger m'ont mise en émoi, comme si le temps s'était arrêter. A très vite.
07.06 | 14:41
Grâce a toi je vais le relire (-;
07.06 | 14:07
Bonjour, savez-vous qui a écrit cet article? On vous remercie beaucoup, il s'agit de notre grand-maman qui lit aujourd'hui ce bel article.